Les Rencontres

Programme et retours en image

Programme des rencontres

Retour en images des rencontres

Le 7 juin à Labeaume, avant-première de notre exposition

Le 7 juin nous avons présenté en avant-première notre exposition « Labeaume, un autre regard sur la nature » à la salle du Récatadou, en présence de Gérard Marron, maire de Labeaume et partenaire de cette initiative. Le lancement de l’exposition se fera réellement le 1er juillet à la Maison de Labeaume et place du Sablas pour tout l’été, jusque fin septembre. On vous invite au vernissage le 3 juillet à 17h30 à la Maison de Labeaume. Cette exposition et le livre de l’expo, sont une opportunité pour nous de faire connaître notre initiative de création de réserves citoyennes, mais surtout d’inviter à voir et à admirer cette biodiversité commune que l’on ne regarde plus ! Le livre est en vente sur le site et sur Helloasso 15€ au bénéfice de l’association. Vous n’avez qu’à scanner le QR code !

Le 7 juin 2025, RDV aux Jardins à Labeaume

Le samedi 7 juin, nous avons découvert la flore du village de Labeaume avec l’herbier bitume et la présentation de notre livre « Labeaume, Un autre regard sur la nature ». L’association Réserve de Nature a proposé, dans le cadre des Rendez-vous aux Jardins organisés par la commune de Labeaume, deux sessions (9h30-12h et 14h30-17h) d’observation de la flore au cœur de village. Une flore urbaine ordinaire, témoin de nos habitudes mais encore méconnue. Nous avons inscrit le nom des plantes sur différents supports afin de partager nos découvertes avec les habitants et estivants en visite dans le village.

Le 29 mai, Garrigues et pastoralisme

Le 29 mai une trentaine d’adhérents de l’association Réserves de Nature ont été accueillis à la Ferme Loulia, ferme communale de Chandolas. Le but de la journée : mieux comprendre le lien entre garrigues et pastoralisme. Julia, la chevrière, a tout d’abord expliqué les particularités de son travail, tout en faisant la traite à la main, ce qui représente 2h à deux chaque jour pour une cinquantaine de bêtes. Ici le bien-être animal est une priorité qui se ressent sur le goût des fromages et le comportement confiant du troupeau : « On pratique la lactation longue, en moyenne 3 ans de production entre chaque petit. 5 mois de gestation c’est épuisant ! Là on ménage les bêtes, elles sont plus en forme et ont une bonne immunité. On leur donne aussi des compléments naturels avec des minéraux, de la levure de bière mais aussi de la prêle pour les os ou de l’ail contre les parasites ». Le couple ne fait qu’une seule traite par jour, ce qui représente autour de 60 litres, soit un peu plus d’1 litre par chèvre. Le lait est plus riche donc permet un meilleur rendement et plus de fromages. Après la traite, le petit groupe a pu suivre le troupeau et Pierre-Louis dans la garrigue. Chaque jour le berger change de parcours : « C’est un système hyper extensif, on a environ 200 hectares de garrigues donc on ne détruit pas le milieu ». Le berger a une relation fusionnelle avec son troupeau, chaque bête a un prénom, aucun risque qu’elles ne s’échappent. Simon Contant et Nicolas Bianchin, les naturalistes de l’association, ont pu expliquer comment le pastoralisme a maintenu et sauvegardé les garrigues et la biodiversité depuis le néolithique : « Le lien est très fort. Si on perd le pastoralisme, on perd les paysages de garrigue parce qu’il limite la fermeture du milieu, contrairement à un élevage intensif qui génère des dommages et la destruction de la flore. » Arnaud Vens, entomologiste de Terre & Humanisme, a fait découvrir la faune des garrigues et le comportement des insectes coprophiles comme le bousier.

Le 18 avril 2025, l'histoire du château d'Allègre

La sortie a été réalisée en partenariat avec l’association de sauvegarde du château d’Allègre et Bernard Mathieu qui nous a raconté l’histoire du site. L’association organise une journée découverte le 14 juin prochain ! Après un picnic mérité, le groupe a découvert la table d’orientation la chapelle, le jardin, les différentes habitations, et plus prosaïquement, les latrines du château ! Bien cliquer sur les photos pour quelles s’affichent entièrement.

Le 18 avril 2025 matin, apprenez à réaliser votre propre inventaire naturaliste

Le 18 avril, une trentaine de personnes se sont retrouvées au château d’Allègre. Aïté a accueilli l’association sur sa propriété dans le Gard où nous avons découvert un éventail d’outils pour réaliser des inventaires naturalistes en autonomie. Le groupe a mis en pratique ces outils tout en cheminant vers le château d’Allègre avec découverte, entre autres, de Céphalanthère à longues feuilles, Fragon petit houx, Garance voyageuse, Asperge à feuilles aiguës ou Asperge sauvage, Cerisier de Sainte Lucie, Genet scorpion, Thym vulgaire, Biscutelle ou Lunetiere, Peigne du venus… Frantz Gries de SOS Serpent nous a permis d’observer un lézard vert occidental (Lacerta bilineata). Le flyer de SOS serpent 30 est joint aux photos. Ses coordonnées : facebook / messenger : Frantz Gries https://www.facebook.com/share/18doeJSWp4/ Tel / Whatsapp : 06 80 25 93 32 Mail : frantz.gries372@orange.fr Youtube : @Frantz-G-regard-nature (Frantz G) et notamment la vidéo sur l’identification des chants des amphibiens https://youtu.be/C2dMSz9pxD8

Le 7 mars 2025, découverte des joyaux de Païolive

Le vendredi 7 mars, les adhérents de l’association Réserves de Nature ont pu découvrir les joyaux de Païolive. Le matin, le petit groupe s’est intéressé à la vie éphémère dans les mares et cours d’eau temporaires méditerranéens avec le botaniste Simon Contant. Le lieu-dit dénommé Lestong (l’étang) situé en tête de bassin du ruisseau du Graveyron est un bon exemple. Le naturaliste a montré au groupe de nombreuses formes de vie adaptées à ses eaux pauvres en nutriments et aux exondations, comme les algues dont les characées, les cyanobactéries, ou encore la Véronique faux mouron. Mais le botaniste leur a surtout fait observer une hépatique rare, espèce patrimoniale de Païolive, la Riccie incrustée qui a la particularité de fixer les cristaux de calcite, ce qui la rend beaucoup plus facile à identifier quand elle sèche puisqu’elle blanchit. L’après-midi, le groupe a découvert la chênaie rupestre de Païolive avec Jean-François Holthof (association Païolive), qui habite depuis 1975 l’ermitage Saint-Eugène, au cœur du bois. La forêt ancienne est liée au méga-lapiaz immense et unique en France avec ses diaclases de 20 à 30 mètres de profondeur qui ont protégé les chênes de l’exploitation. Le long de la corniche, chacun a pu observer la Corbeille d’argent une plante endémique du sud de la France, le Nombril de Vénus, la Salsepareille en fruits, mais surtout le Zygodon de Foster en danger d’extinction du fait de la disparition de son habitat (bords des cavités remplies d’eau et riches en tanins ) lié à la raréfaction de bergers émondant les branches aujourd’hui. L’association Réserves de Nature transmet à ses adhérents la connaissance de la nature qui nous entoure, afin que chacun puisse avoir les clés d’une bonne gestion du milieu qu’il habite.