Après 30 ans dans l’audiovisuel (réalisatrice de documentaires, ingénieur du son, monteuse) Cassie est arrivée en Ardèche il y a 3 ans pour créer un lieu d’accueil et une forêt nourricière.  « Sensible à la cause environnementale, j’ai décidé lors du premier confinement de vendre ma maison et de créer un lieu d’accueil mais surtout une forêt nourricière. La quête d’un lieu susceptible d’accueillir mon projet m’a amenée jusqu’en Ardèche. Propriétaire d’une parcelle de bois que je souhaite protéger de toute exploitation mais également d’un jardin d’environ 2 hectares, je suis heureuse de prendre part à l’association et de collaborer à ma petite échelle à la préservation de la biodiversité».

«Originaire des Cévennes, j’ai grandi au sein de paysages d’une beauté à couper le souffle, sur un terrain de jeu sans limites pour le naturaliste. Investi à titre personnel dans le projet, je suis botaniste et responsable de l’antenne territoriale Rhône-Alpes du Conservatoire botanique national du Massif central. Aujourd’hui père de quatre enfants, j’ai pris conscience que mes actes pouvaient être lourds de conséquences sur les générations futures. A l’inverse, les possibilités d’agir sont nombreuses mais même pour un naturaliste, les occupations du quotidien nous poussent souvent à choisir d’autres priorités. Ce collectif est une aubaine, j’en suis persuadé, il réveillera l’instinct de nature de tous les ardéchois». 

« Je suis installé en Ardèche depuis 2020, après avoir habité dans plusieurs régions. Naturaliste et botaniste, j’ai découvert un département d’une originalité remarquable. Depuis ses plaines méditerranéennes jusqu’à ses sommets montagnards, du calcaire au granite, des garrigues aux forêts, des pelouses sèches aux rivières encaissées, je pense que la diversité de ce territoire mérite d’être comprise et protégée dans toutes ses composantes. Membre actif des associations Païolive et Fiber Nature, je souhaite pouvoir y contribuer à travers ce projet de réserves».